La rose des Highlands by Miller

Auteur:Miller [Miller]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Collection Best sellers
Éditeur: Harlequin
Publié: 2014-03-05T23:00:00+00:00

11

Je faisais un rêve magnifique. J’étais couchée dans ma grotte, près d’un feu qui me réchauffait au point que de la sueur perlait sur ma peau. Je repoussai mes fourrures d’un coup de pied. Mon guerrier aux cheveux noirs vint à moi et s’allongea à mon côté dans notre tranquille abri. Il releva ma chemise, ce qui rafraîchit délicieusement ma peau. Il écarta mes jambes afin de pouvoir s’agenouiller entre elles. Sa bouche embrassait la peau de mon ventre. Il releva davantage ma chemise, au-dessus de mes seins qu’il baisa et taquina jusqu’à ce qu’ils soient lourds et tendus. Il posa sa bouche brûlante sur une pointe et la suça avidement, ce qui envoya des frissons fiévreux jusqu’au cœur de ma personne. Je devins toute moite, emplie de désir et d’une douceur de miel. Je m’arquai vers lui et il prit mon autre téton entre ses doigts, le taquinant et le pinçant, se servant de sa bouche humide pour faire naître des sensations dans l’autre. Je me tortillais et gémissais, voulant plus. Je l’implorais. J’avais besoin de lui pour combler le vide qui me brûlait, pour attiser la marée qui me soulevait. Il toucha ma féminité de son sexe raidi, et en fit glisser le bout contre moi. Ce très léger contact combla tous les désirs que j’avais jamais connus. Par sa subtile persuasion, il nourrit une brûlure qui s’enroula en moi comme une spirale, embrasant mon corps, m’aveuglant de sensations tandis que cette brûlure faisait rage à travers mon sexe contracté.

Mais alors le contact disparut et je me retrouvai en train de barboter dans ma déception, frustrée par la privation d’une extase aussi intense. La colère me réveilla et j’ouvris les yeux.

Nous n’étions pas dans notre grotte, mais dans la chambre de Wilkie. Il n’était pas un amant rêvé, mais bien réel. Je tendis la main vers lui et elle rencontra la soie épaisse de ses cheveux. Ses mains écartaient déjà mes jambes. Et sa bouche était sur moi, caressant la source de mon plaisir qui se prolongeait, le ravivant de ses attentions avides. Les vagues qui me soulevèrent furent moins intenses, cette fois, mais longues, riches, débordant d’une volupté qui me faisait fondre.

Je restai allongée sur le dos tandis qu’il continuait ses tendres baisers et ses doigts étaient partout, apprenant avec légèreté toutes mes courbes et tous mes contours.

Je tirai très légèrement sur ses cheveux. Il releva la tête pour me regarder. Ses yeux brillaient de malice, et je me laissai aller, soulagée. Pour le moment, son anxiété et ses tourments étaient bannis.

— Ma Roses se réveille, dit-il.

Il s’allongea sur moi, s’appuyant sur ses bras pour alléger son poids, mais il pesait néanmoins lourdement sur ma poitrine. J’étais très consciente de son sexe durci qui se pressait hardiment le long de mon corps presque nu.

— Vous me donnez du plaisir, guerrier.

Ses yeux sombres avaient une expression satisfaite et luisaient de la chaleur qui l’habitait.

— Vous êtes le plus suave des fruits.

— Et votre propre plaisir ?

— Vous êtes mon plaisir.

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